Henri SMADJA avait une personnalité hors du commun : médecin, entrepreneur de travaux publics, riche homme d’affaires, il s’était trouvé une vocation d’homme de presse en créant « La Presse de Tunisie » puis, à la mort accidentelle d’Albert CAMUS, il présida dans les années 60 aux destinées houleuses du célèbre quotidien COMBAT, né d’une feuille clandestine fabriquée par un petit groupe de résistants.
C’est alors que la Comtesse MAETERLINCK lui fit donation du château de Médan en 1962.
Après quelques années de tergiversations, il décida d’y transférer les rotatives du journal précédemment installées à Paris dans le quartier du Marais.
Durant huit années le château devint une imprimerie jusqu’à la disparition brutale de SMADJA le 14 juillet 1974.
Six semaines plus tard, une nouvelle épopée littéraire s’achevait à Médan avec le dernier numéro du quotidien qui titrait à la Une « Silence, on coule ! ».